J’ouvre le chemin en taillant les bambous
Je n’ai pas eu de maître Je le regrette un peu
Je cultive autre chose que le clinquant et le creux
Le vide est dans les choses poussiéreuses Il est partout
Echo du vent écho de l’air écho de l’eau
Je n’ai jamais vécu dans les rochers bleus
C’est bizarre un fleuve suspendu
Tu es la montagne ma montagne
Un artiste : je suis la montagne Un philosophe : la montagne c’est moi
Un poète : Il n’y a que la montagne Le fou : Il n’y a que moi
Le sage ne dit rien *
* A nouveau merci au livre de Patrick Carré et Zéno Bianu que je copie parfois