Nous ne parlons qu’au niveau qui est le nôtre
Les réflexions que je présente sont volontairement écrites dans un langage ancien
Nous souhaitons être pris pour des gens de bonne compagnie
Il est bien des sortes de compagnies
Par considération des qualités d’autrui nous nous flattons nous-mêmes et inversement
La louange doit satisfaire celui qui la reçoit et celui qui la fait
La louange empoisonnée découvre des qualités imprévues chez sa cible
Il est rare qu’on préfère le blâme utile à la louange affadissante
Le refus des louanges est souvent le désir d’être loué deux fois
Sans louanges peu de vertu
Si nous ne nous flattions pas nous-mêmes nous ne serions pas victime de la flatterie
Nous sommes nature et artifice
Il est fréquent de déplaire avec du mérite
Il est des sots qui plaisent
La vilenie de ces messieurs fait que l’on soutient leurs femmes
La flatterie ressemble à l’émission de fausse monnaie
Avoir des qualités ne suffit pas, il faut savoir les montrer et les justifier
Beaucoup de conduites qui paraissent ridicules sont fondées
Le monde récompense plus souvent les apparences du mérite que le mérite lui-même