Les chants redoublés de l’oiseau
Semblent chasser la nuit
L’oiseau vigilant nous réveille
Se fait entendre de l’âme qui sommeille
« Quittez »dit-il « cette couche oisive
Où vous ensevelit une molle langueur »
Ivres amoureux et purs le corps très réveillé
Nous pouvons sortir et affronter les sortilèges du jour
Veillez : je suis très proche et frappe à votre coeur
Ouvrons l’oeil à la lumière
Pleurons et gémissons parfois
L’ennemi ébranlé nous ouvre les portes
Une ardente prière écarte le sommeil et monte jusqu’au ciel
Le soleil de justice rompt le sommeil coupable
Dissipe l’ombre épaisse où subsiste le vice
La trinité du ciel de la terre et de l’humain nous fouaille
Tous les jours qui se font