PP 7 Les deux infinis

Face à la nature l’humain est un ignorant
Que l’humain considère la nature dans sa majesté !
Que la terre lui apparaisse comme un point !
Son vaste tour n’est qu’une pointe délicate à l’égard de celui que les astres dans le firmament embrassent
Nous enflons nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n’enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses
« C’est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part »
Que l’humain « se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature » !
« Qu’est-ce qu’un homme dans l’infini ? »
Le ciron lui présente un univers, des univers, un « tout à l’égard du néant où l’on ne peut arriver »
L’humain dans la nature « est un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout  »
L’infinité en petitesse est bien moins visible que l’infinité en grandeur
L’un dépend de l’autre et l’un conduit à l’autre
Nous sommes quelque chose, nous ne sommes pas tout
« Les qualités excessives nous sont ennemies » »Nous ne les sentons plus, nous les souffrons »
« Rien ne s’arrête pour nous »
« Notre raison est toujours déçue par l’inconstance des apparences »
« Dans la vue des infinis tous les finis sont égaux »
Il est impossible de connaître la partie sans connaître le tout