La nature de l’amour-propre chez ce moi humain est de n’aimer que soi, de ne considérer que soi
Il conçoit une haine mortelle contre la vérité qui dévoile ses défauts
« Il ne peut souffrir qu’on les lui fasse voir ni qu’on les voie »
L’amour-propre est une illusion volontaire
Pourtant il serait juste que nous connaissions ce que nous sommes
Ceux qui sont chargés de reprendre les autres évitent le plus possible de les choquer
On nous traite comme nous voulons être traités
On ne fait que s’entre-tromper et s’entre-flatter
L’humain n’est que déguisement, mensonge et hypocrisie
L’humain aime la malignité contre les « heureux superbes »
« Tous les hommes se haïssent naturellement l’un l’autre »
« Le moi est haïssable »
« Le moi a deux qualités : il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; Il est incommode aux autres en ce qu’il veut les asservir … »
Chacun est un tout à soi-même