Poèmes des Han ( III° siècle av.J.C. – III° siècle ap.J.C. )
D’un bras je déracinais un mont
De mon souffle je couvrais le monde
Mais le temps est sévère
Même mon cheval a triste allure
A quoi pourrais-je m’évertuer ?
Mon souffle est celui d’un dément
Du vent naissent les nuées
Mon prestige est celui du monde
Je reviens paisible au sol natal
Qui gardera les quatre horizons ?