Jour de festin sur un air de cithare
L’air est si bon qu’il touche au divin
Quel est le propos caché de nos désirs ?
Nos jours passés disparaissent sous la poussière
A quoi sert-il de rester dans la pauvreté et l’humilité ?
Mon logis est altier en haut de la colline
Les nuages parfois le tutoient volontiers
Ma veuve y chante au son d’une cithare
Malheureusement la mélodie hésite
La plainte est loin d’épuiser la peine
J’ai de la pitié pour ce chant méconnu
Couple de cygnes nous mariions nos voix
Avant la mort cette dangereuse gamine
Au marais des iris vais-je cueillir des fleurs ?
Pour les donner à qui ?
Nous avons un seul coeur et nous sommes séparés
Nous nous consumons dans le chagrin