Un chant triste s’harmonise à mes larmes
Un regard lointain à ma nostalgie
Dans la forêt de mes pensées
A travers mes songes amoncelés
je voudrais revenir à mon village ancien
Mais qui m’attend ?
Pour passer le fleuve il n’est point de barque
Ne parlons pas de pont
Mon coeur est si lourd que je ne puis parler
Dans mes entrailles tournent des roues de char
A qui transmettre mes voeux ?
Malheur ! Vous brisez, vous brûlez mes cadeaux
Vous jetez les cendres dans le vent
Un coq chante un chien aboie
Pour vous c’est fini Vous savez tout
Mes cheveux sont blancs comme neige
Votre coeur est partagé il nous faut rompre
Nous nous fixons un rendez-vous pour boire
Nous marchons d’un pas lourd
Suis-je triste à jamais ?
Pourquoi les bambous s’agitent-ils ainsi ?