Les arbres fruitiers confrontent leurs merveilles
Leurs fleurs d’abord
Quelle est cette fille à la corbeille ?
De sa fine main ele brise de petites branches
Qui la couvrent de fleurs
Pourquoi ce ravage ?
Allez-vous choir à l’automne de votre vie ?
Choir et déchoir
Jamais la jeunesse envolée ne renait des amours oubliées
Comme rosée du matin que de jours ont fui !
Il est urgent de rester fier dans sa tristesse
Les soucis secrets s’oublient mal
Entendez-vous bramer les cerfs ?
Pincez luths sonnez cornemuses !
La lune est éclatante et imprenable
Evoquons notre amitié bien ancienne
La lune disperse vaillamment les astres
Pie et corbeau ne se pourchassent pas
La montagne ne se croit pas trop élevée
La mer se voudrait plus profonde
Je contemple la mer immense
Elle moutonne allègrement
Un promontoire isolé fait l’orgueilleux
Les arbres poussent dru sur ce rocher
Lune et solei surgissent des flots
Le fleuve d’étoiles surplombe au dessus de nous
Mes vers sont un peu vains