Une oie sauvage et tendre crie dans le champ voisin
Entre les beaux troncs se dessine un sentier
On dirait venu le temps maudit des déclins et des chutes
Le bonheur se flétrit comme une fleur
Je cherche un gîte
J’ai du mal à me défendre moi-même
L’année se termine Tout est dit
Personne sur le chemin
Ni char ni cavalier
Ni passant pauvre bougre
C’est la fuite infinie des âpres solitudes
Un oiseau égaré un fauve solitaire
Je songe à ceux que j’aime
C’est au soleil que je ravis ces quelques vers