Poèmes des Tsin ( III° siècle après J.C. – V° siècle )
Le clair soleil resplendit
Les toits des palais violets s’envolent
Derrière les portes hautes comme des montagnes
La cour
En habit de pauvre je quitte le palais
Je me laverai les pieds dans les fleuves immenses
Ivre tout en moi s’exalte
Il n’y a personne près de moi
Je n’ai pas la fermeté des héros
Aucun tyran n’est digne de l’existence
Tous les humains sont poussière
Les pauvres gens se méprisent eux-mêmes
C’est eux que j’estime
Je cours des risques parce que je le veux bien
L’humain d’une certaine indépendance
A beaucoup à supporter
J’ai froid je me niche dans la forêt des oiseaux sauvages
Je tiens des discours sagaces au fond des vallées sombres
L’année s’efface dans la nuit
Avec un idéal élevé ne pas être bruyant !
Vivre n’est pas chose facile
Pourquoi m’épanché-je auprès de vous ?
Je voudrais tenir au coeur une vertu éprouvée
J’ai honte devant les humains