J’abaisse le rideau de perles
Les lucioles volantes se posent
Je pense à toi
C’était l’heure convenue Il n’est pas revenu
Délaissant son métier à tisser criard elle fait les cent pas
La lune s’est levée les passants sont rares
Un blanc soleil décore les toitures
Les nuages roses se transforment en satin
Le fleuve est pur comme de l’eau bouillie
La terre est parfumée les oiseaux poussent les hauts cris
Mes larmes sont neige fondante
Je crains pour mes cheveux noirs un avenir en gris et blanc
Un sort inéluctable
Les pics écartèlent le ciel et la montagne
Les arbres s’enlacent ils échancrent le soleil
La gloire du printemps périt dans les ravins ombreux
Sur les sommets glacés la neige est éternelle