Un frais visage s’en est allé
Une tête blanchie nous revient
La sente a disparu
Les bois sont dévastés
Apercevant le saule je me rappelle le puits
Je retrouve la porte
Le vide ne connait pas les fleurs
Le calme règne
Personne à visiter
Pour parler ou se taire
Dans le silence le pavillon est d’azur
Sur l’étang les sarcelles ne se quittent pas
Un paravent s’efforce de contenir le clair de lune
La lampe éclaire le sommeil solitaire
Ma beauté fut aussi brève
Que celle des pêchers en fleurs