Dynasties du nord :
Longue est la nuit d’automne
Sur les pierres marbrées les jeunes femmes
Battent la soie de battoirs odorants
Le son voyage l’écho se propage
Ils n’annoncent rien de bon
Je cueille des fleurs Je pense à l’aimé
Je vois le courrier
Je lui confie un rameau de printemps
Je me consume Ma taille s’amincit
Les fleurs perdent leurs couleurs
Mon seigneur, me reconnaitra-t-il ?
Le ciel est comme une yourte
Qui couvre la grande plaine aux quatre coins
La yourte est bleue la plaine immense
Si le vent souffle et que l’herbe se courbe
On aperçoit les yacks les boeufs et les moutons