C’est le printemps j’admire les fleurs de pêcher
Je foule l’herbe parfumée
J’emprunte la cithare et le vin
Mais les harpes et les flûtes se répondent
Pas assez de rires et de jeux dans une vie
J’aurais aimé être marchand
Retour au sud :
Au bois sous le soleil de l’aube
La fleur nouvelle est du brocart
Comment pourrais-je oublier mon ami
Sur le métier rester seule à l’ouvrage ?
Embrouillés mes cheveux défient le peigne
Je me consume Personne ne s’en aperçoit
Veux-tu savoir combien je pense à toi ?
Regarde comme ma ceinture est lâche
Foin du coq réveilleur éternel
Et du corbeau chanteur
Je veux la nuit pas le matin
Je veux que l’année n’ait qu’une seule aurore