Les degrés de pierre paraissent de jade
La ligne des pins a le vert d’un canard
La beauté est unique
Celle du petit dieu que je viens d’inventer
La belle au ruisseau vert
A sa porte une eau claire
A quelques pas le pont
La belle n’a pas d’époux
Le lierre est fragile
il a pour appui le pin
Se meurt-il vêtu de givre ?
Il faut le serrer bien fort
La vague rebelle me défie
Mais ma coque de noix ne redoute pas la houle
Ma maison est sur le fleuve bleu
La marée pour moi n’est qu’un jeu