Aux garçons de partir pour des expéditions lointaines
J’avais parié de passer sous les sabots d’un cheval
Personne n’ose me défier quand il s’agit de tuer
J’ai une barbe de hérisson
Nous ne pouvons pas rentrer à la maison
Tant que la tâche n’est pas terminée
Une toute jeune fille joue sur sa flûte barbare
Le chant des frontières
Les soldats pleurent
Les fumées donnent l’alarme
Nous abreuvons les chevaux
Dans la veille nocturne le vent le sable les ténèbres
On entend les sanglots lugubres de la princesse exilée
Pas de rempart à nos frontières
Pluie et neige emplissent le désert
Les appels plaintifs des oies sauvages traversent nos nuits
Les yeux des jeunes mercenaires barbares se remplissent de pleurs
Vite les chariots légers !
Combien d’os de guerriers parsèment le désert ?
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