N’écarte pas cette coupe
Pêchers et pruniers inclinent et entrouvrent leurs fleurs
La ronce envahit le palais
Les cerfs vont paissant
Les portes du palais n’enferment plus que de la poussière
Pourquoi refuser de boire ?
Les humains du temps jadis ne reviennent pas
Les flots sont verts à l’infini
Les nuages s’étendent encore
j’ignorais la venue du printemps
Les saules sont couleur d’or
Ma belle ne vient pas
Je me tourmente en vain
On voit les noix blanches sur le tulle rouge
Elles sont invisibles sur le jade blanc
Un vieux moine ne cessant de prier
A posé devant lui les perles de cristal