Les pèlerins revenus de la mer
Parlent d’une île perdue dans la brume
Un mont céleste est rarement visible
Tout cela et d’autres choses me faisaient rêver
D’un coup d’aile j’ai traversé le miroir
Les eaux vertes bouillonnent, on entend hurler les singes
Je gravis l’échelle légère des nuages d’azur
A mi-chemin le soleil surgit de la mer
Egaré par les fleurs je m’appuie aux rochers
Un ours grogne des dragons grondent
Je tremble dans les bois profonds
Sombres sont les nuages
La pluie tombe en trombe
Immense grotte obscure On n’en voit pas le fond
Chevauchant le vent vêtues de l’arc-en-ciel
Les déesses des nuages descendent en désordre
Les immortels en rangs serrés sont comme l’herbe
Je me réveille Il n’y a que l’oreiller et la natte
Brumes et nuées ont disparu
Les plaisirs du monde coulent et s’écoulent
Je fais paître mon cerf blanc monture des immortels
Parmi les précipices qui selon moi sont bleus
Si je veux je monterai sur son dos
Pour visiter les monts fameux