Assis à l’écart dans les bambous
Je joue de la cithare Je chante à pleine voix
Les hommes m’oublient dans la forêt profonde
Je n’ai reçu d’autre visite qu’un rayon de lune
Les humains se reposent Les fleurs tombent
Par une nuit calme de printemps
Sur la montagne vide
La lune se lève troublant un oiseau
Son cri répond au printemps des torrents
Des rochers blancs émergent du vallon broussailleux
Sous le ciel froid quelques feuillages sont rouges
Il n’a pas plu sur le sentier de montagne
L’azur de l’espace imprègne mes habits