APC 73

Fumées et poussière nous envahissent
Il est humain d’aimer la violence
Les bannières serpentent à travers la passe
Les messagers ailés volent sur l’océan des sables
Audacieux les cavaliers barbares se lancent dans la tempête
L’herbe des frontières meurt
Sur les remparts les soldats sont esseulés
Sous l’armure de fer dans de lointaines garnisons
Leurs larmes répondent à celles qu’ils ont laissées chez eux
La moitié de l’armée a péri
Que devient la faveur impériale ?
Le vent de la frontière siffle en tourbillons
Dans l’immensité de ce pays perdu
Les souffles de mort montent jusqu’aux nuages
La mort est le devoir des soldats