Un pétale de fleur Un peu de printemps en moins
Le vent emporte les mille brins Tristesse !
De mes yeux je ne vois que fleurs condamnées
Le vin est oubli bien que le boire soit funeste
Les martins-pêcheurs nichent dans les maisonnettes
Près de la rivière sinueuse loin des humains
Personne ne relève les licornes de pierre
Qui veillent sur les tombes
Si l’on y pense il n’y a plus qu’à prendre du plaisir
Ne nous laissons pas entraver par les honneurs superficiels
Mes habits de printemps me siéyent après la cour
Même pas impériale
Du bord de la rivière ivre je m’en reviens
Où que j’aille je laisse des dettes de vin
Les septuagénaires sont rares
Les papillons adorent s’enfouir au plus profond des fleurs
Les libellules indécises effleurent l’eau
Tout passe au même rythme
Ne nous refusons rien