Mes yeux cherchent mon vieux jardin
La route est longue
Je n’essuie plus mes larmes
Nous nous croisons à cheval
Sans papier ni pinceau
Je suis en forme
Le sentier aux simples se couvre de mousse rouge
Ma fenêtre en montagne s’emplit d’azur léger
Je vous envie votre vin sous les fleurs
Et les papillons qui volent dans les rêves
La mousse couvre de couleur les pierres
L’ombre de l’arbre descend dans le puits des pierres froides
Avant de puiser l’eau l’ermite
Profite du soleil Il en reste un rayon
La lune se couche Le corbeau croasse
Le gel emplit le ciel Les érables
Font face à mon sommeil triste
Avec les feux des pêcheurs
Le son de la cloche à minuit