Le bureau est bien froid
Je pense à l’hôte de la montagne
Il lie peut-être des fagots de ronces près du torrent
Il se nourrit de pierres blanches
A moi la calebasse de vin
Les feuilles tombées cachent les monts déserts
J’ai perdu la trace de mes pas
J’ai rejeté mon fardeau J’ai caché mes traces
Le soleil naissant éblouit ma chaumière
Je suis content Je bois mon content
je suis un parmi d’autres
Je coupe les bambous
La pauvreté me pousse à la retraite
Mais votre lettre me pousse à l’amour
je pense à vous répondre
Jour après jour
Pour qui reverdit le printemps ?
Les saules penchés ?
Hélas ! Aux endroits qu’hier je parcourais
Je ne vois plus les mêmes personnes
Les cavaliers dans l’immense cité
Soulèvent la poussière
Aucun d’eux ne m’est cher