Sur la route pas de trace
Sauf un flot d’encens
Des miettes attirent les oiseaux
A l’arbre pendent quelques haillons
Le vieux moine est mort
Un objet merveilleux
Précieux simple sans ornement
Le taille-t-on ?
Sa pureté s’altère
Le corail est un arbre vermeil
Sans fleurs ni feuilles
Ni pierre ni jade
C’est très loin qu’il pousse sur les rochers
Il médite dans sa cellule
De moine qui n’aime pas la lune
Au désert il veille sans foyer
Seul dans le jour dans la nuit
Il puise au froid ruisseau
il a passé trente années
Sans descendre à son monastère