Les sentiers sont vagues dans la montagne aux rocs enchevêtrés
J’arrive de nuit au monastère où volent les chauves-souris
Je m’assieds dans la salle la pluie vient de cesser
Les grandes feuilles des palmiers s’étalent Les gardénias ont fleuri
Le feu éclaire les fresques anciennes
Le moine dresse le lit balaie la natte dispose la soupe et le riz
Le menu est rustique Il me rassasie
Je m’étends au calme Les insectes se sont tu La lune passe la porte
A l’aube je pars seul dans l’absence de chemin
Je monte et je descends dans le brouillard
Les monts rougeoient les torrents sont verts Des pins des chênes
Pieds nus je foule les cailloux du torrent
Voici un genre de vie qui met en joie !
On ne me met pas le mors à moi
Ah ! Que ne puis-je former une équipe ?