APC 112

Les petits oiseaux perchent ensemble sur les rameaux
Je l’ai rencontrée chez mon ami et hôte
Au coin d’une haie crépusculaire
Peut-être les joyaux de sa ceinture les nuits de lune
Se métamorphosent en cette fleur solitaire et exquise
Cette fleur se souvient d’une antique aventure
Dans le palais profond où dormait la princesse
Son vol s’est approché des fins sourcils bronzés
N’imitons pas la brise printanière
Qui n’a nul souci de la beauté
Si nous laissons une fraiche corolle fuir au fil des vagues
Nos regrets et les chants de la flûte seront vains
Nous chercherons son parfum délicat
Il se sera glissé sur une étoffe peinte