Poèmes des Kin ( XII° – XIII° siècles ) et des Yuan ( XIII° – XIV° siècles ) :
La puce dans dans la culotte, c’est toi en prison
Vous fûtes ermite car vous saviez déjà quel enfer sont les autres
L’originalité de votre vie est un gage d’immortalité
Rappelons votre vieille amie votre âme ivre
Ce temple antique ! j’y passai autrefois
Ainsi se suivent malheurs et bonheurs
Vais-je me fixer ici seul avec ma misère ?
Ai-je autre chose à faire ?
La couleur de la montagne ressemble à de la teinture
Le soleil tombe Je suis lourd de mes songes
Le lointain passé ! Que peuvent les héros ?
Que peuvent ces petits oiseaux perchés sur les toits ?
J’ai comme l’impression que les ronces couvrent les deux chameaux de bronze à l’entrée
Les immortels ne viennent pas chez les errants de l’automne
Où sont les rêves du printemps ?
Je tourne la tête Sur le palais on voit des nuages de toutes les couleurs
Avec mes enfants nous nous arrêtons devant un pommier sauvage
Tout en boutons et en vert nouveau
J’aime les coeurs odorants qui ne s’ouvrent pas à la légère
Que pêchers et pruniers fassent de même
Et rapidement !