Notre nomenclature est pauvre
De quel droit un fermier imbécile et malpropre
A donné son nom à notre lac
A cette eau du ciel
Lui qui a impitoyablement dévasté ses rives ?
Un grippe-sou qui préférait la surface miroitante d’un sou rutilant
Où il pouvait voir sa propre face d’effronté
Qui considérait comme des intrus jusqu’aux canards sauvages …..
Mieux vaudrait que le lac tire son nom des poissons qui y nagent
Des oiseaux ou des quadrupèdes qui le visitent
Des fleurs sauvages qui poussent sur ses rives
D’un homme des bois ou d’un enfant sauvage
Dont l’histoire s’entremêle à la sienne *
* Walden, p. 200