De temps à autre
Malgré la neige
Les soirs où je rentrais de ma promenade
Je croisais les traces profondes d’un bûcheron revenu de chez moi
Je découvrais sur l’âtre son petit tas de petit bois
Ainsi que l’odeur de sa pipe
Ou encore un dimanche après-midi si je me trouvais à la maison
J’entendais la neige crisser sous les pas d’un fermier de bon sens
Qui parti de loin à travers la forêt
Venait chercher sous mon toit l’occasion d’une bonne « causette »…..
Un homme portant la blouse tout aussi prompt à tirer des leçons de l’Eglise ou de l’Etat
Qu’à tracter une charretée de fumier hors de son étable ….
Je continuais à me rendre en ville tel un Indien amical …..*
*Walden, pp 269-270