Dans un premier temps, je me suis sentie dépassée par cette multitude de strophes, de pensées, de proverbes, juifs, chinois, bouddhistes…etc
Alors, j’ai déclaré que c’était…illisible.
Puis prise de remords, j’ai relu et j’ai trouvé dans ces textes un mélange de simplisme, de rigolo, de profondeur et d’intelligence.
A la lectrice que je suis de faire le tri, de réfléchir sur certaines des citations (adaptées, translatées …) qui sollicitent mon attention.(par exemple : Je croirais en Dieu s’il me parlait d’homme à homme (PJ 51)
Au fond, le challenge que Guy nous propose serait de retrouver au sein d’un texte apparemment discordant, une unité toujours contradictoire.
Par contre , certaines formules ont choqué la féministe que je suis, ennemie des catégorisations excluantes.
Quelques exemples : « Les femmes sont belles, elles sont intelligentes aussi. » (Pensées juives 41)
» Les femmes sont maitresses du langage. Mettez trois femmes ensemble, vous êtes au théâtre. » et encore » Les femmes sont la durée la continuité. » (Proverbes chinois 64)
» Une belle femme en vaut deux » et « Une femme intelligente en vaut quatre. »( PC 42)
» Une femme intelligente surpasse les hommes (de sexe masculin). » (PC 85)
Ces notations sont-elles des citations de textes anciens ? Si oui, leur simplisme s’explique sans les excuser. Si elles sont de Guy, qui les écrit en pleine remise en question des catégories de genre, elles posent question !
La confusion entretenue entre la citation et l’adaptation ou la translation est source d’interrogations de la part du lecteur mais c’est peut-être aussi là qu’est le challenge cité plus haut.