Le temps fuit tout le temps
Le temps n’a pas d’intermède n’a pas d’intermédiaire
Sans entr’acte le temps est sans remède
L’adversité nous poursuit
Les jeunes filles ne s’arrêtent pas à la fleur de leur jeunesse
Sur les cheveux d’un noir corbeau
Finira par tomber le givre
Sourires et sourcils se faneront comme des fleurs
Les jeunes hommes s’imaginent ceindre leurs deux sabres
Tenir d’une main ferme leur arc de chasse
Sur leur monture ils caracolent
Derrière la porte de bois
Les beaux aux beaux bras se mêlent
Combien de belles nuits à dormir ensemble ?
Quand sur une canne les vieux
Soulagent leur dos à moitié courbé
Ils sont haïs
Il n’y a pas de remède à une vie aussi brève