Pour monter à la capitale
j’ai quitté ma mère j’ai quitté mon père
Je marche à pied je suis content
Je vois de loin les montagnes
On m’applaudit à mon passage
Quand donc la capitale me verra-t-elle ?
Je bavarde avec des amis
Mais voilà que je tombe malade
Je m’allonge sur le lit d’herbes et de broussailles
Que j’ai fait moi-même
Je suis étendu en proie à d’obscures pensées
Je regrette ma mère je regrette mon père
Ils auraient pris soin de moi
Comme un chien je suis couché sur le chemin