Je ne vois rien des valérianes
Je les reconnais à leur parfum
Le clair de lune est pureté
L’eau déjà gelée le reflète
Aucune couleur n’est visible
Pourquoi mon coeur se teint-il de tristesse ?
L’automne est là
Le grillon dans la haie chantera
Toutes les nuits
Dans la froidure du vent
Mes larmes mes perles blanches
Sont tombées quand nous nous quittâmes
Je les emporte comme souvenir de vous
Je n’empêche personne
De s’obstiner à partir
Les fleurs de cerisiers
Tombent en nuages
Brouillant le chemin
Que souhaite l’araignée
Qui tisse ses fils sur les feuilles
Et les fleurs de la valériane ?
Faire un cordon de perles
Avec la rosée blanche ?
Un éclair fugitif illumine les épis
Des rizières d’automne
Pour un instant si court
Je ne saurais t’oublier