La lune qui traverse le ciel
Est si pure que même voilée par les nuages
Sa lumière n’est pas affaiblie
La couleur des fleurs brouillardeuses
Nous est cachée
Vole leur parfum
Au vent printanier de la montagne
Le chemin de ma maison
A disparu sous les herbes folles
Du temps où j’attendais en vain
Une femme cruelle
Les péchés du monde n’atteignent pas
Le coeur du lotus et de ses feuilles
Mais pourquoi fait-il prendre
Les gouttes de rosée pour des perles ?
Un malheureux s’était réfugié
A l’ombre d’u arbre
Mais les feuilles rouges au vent
Se sont dispersées