La neige tombe encore
Pourtant le printemps est arrivé
Les larmes gelées du rossignol
Vont-elles fondre ?
Le printemps est là
Mais nulle fleur n’embaume
Le village de montagne
C’est un chant mélancolique
Que fait entendre le rossignol
L’automne nouveau venu
N’avait pas heurté nos yeux
Mais quand le vent mugit
On doit se rendre à l’évidence
La rosée blanche
A une seule couleur
Comment fait-elle pour teindre de mille nuances
Les feuilles de l’automne ?
Mon amour va à une plante
Cachée au fond de la montagne
Elle a beau être vigoureuse
Ils l’ignorent tous
Parti en voyage
Je n’ai pas pris d’étoffe de murier
Au mont des offrandes
Que le dieu agrée à son bon plaisir
Un brocart de feuilles rouges
N’était-le chant du rossignol dans la vallée
Qui saurait que le printemps est arrivé ?
Plus vite que ne se dispersent
Les feuilles d’érable sous le vent
Passe éphémère la vie humaine