Le vent d’automne me transperce jusqu’aux os
Mais ce n’est pas grâce à lui
Que le coeur de la femme que j’aime
S’envole loin de moi
Soir après soir je quitte mon habit trempé de larmes
Il n’est pas un moment où je ne pense à toi
Ma soif d’amour au fil des ans ne s’étanche pas
Les manches de mon vêtement de nuit ne dégèlent pas
Qu’est la vie ?
Elle est aussi éphémère que la rosée
Mais je la donnerais volontiers pour te rencontrer
Quand le vent souffle l
Les feuilles rouges tombent
Sur une eau si limpide
Que le fond reflète les feuilles r
Restées sur l’arbre
Je tentais de le cueillir à tâtons
Mais la gelée blanche qui le couvrait m’a caché
Le chrysanthème blanc
Depuis que j’ai entendu les cris des oies sauvages
Je n’ai pu chasser l’inquiétude qui ronge mon coeur