Comme se brisent les vagues
Sous le vent contre les rochers
Moi aussi je me heurte
A l’indifférence d’une belle
Je suis une âme en peine
La grêle tombe dans la nuit
Sur les feuilles de bambou
Tout crépite
Je n’ai point du tout le sentiment
Que je pourrai dormir seule
Quand j’aurai disparu
Dans un autre monde
Je souhaiterai un heureux souvenir
Je voudrais une dernière fois
Te voir aujourd’hui
Depuis ce soir nous partons en fumée
L’ami que nous aimions
Donne jusqu’à son nom
Au rivage de chez nous
Le ciel est sombre
Les vagues sous l’orage se lèvent
Les esprits sont inquiets
Dans la barque qui vogue
Je n’ai pris aucun repos
J’aurais mieux fait de dormir
La nuit de l’attente vaine
A passé jusqu’à ce que la lune
Déclinât sur l’horizon
Vous être séparée d’une enfant très chère
Vos larmes de regret sont tombées sur vos manches
Elles ne sèchent pas
Elles s’accompagnent peut-être
De la rosée des soirs d’automne
Le printemps est là
Je reçois des visiteurs
Dans mon village montagnard
Les fleurs sont nombreuses
Autour de ma maison
La chanson de la cascade
S’est tue depuis longtemps
Sa célébrité s’est perpétuée
On en parle toujours