Ni 60 L’orphelin et le nonagénaire

Quelle pitié !
A sa vue les larmes roulent sans fin
Cet enfant cet orphelin cherche en vain sa mère

Il ne porte aucun présage d’une mort prochaine
Mais qu’il est triste de le voir jour après jour s’affaiblir
Le grand-père nonagénaire

Dans un tumulte de déchirures de cassures d’éclaboussures
Les vagues mugissantes déferlent sur la grève

En dépit de vos promesses
Beaucoup de temps passera avant votre retour
De ce lointain voyage
Je vous attends déjà
Au pied de la montagne couronnée de nuages

La clarté de la lune se reflète sur le lac
On devine l’automne aux franges des vagues

A la fin d’une nuit d’automne
Les pêcheurs regrettent le clair de lune
Dans leurs barques parties vers le large
A l’heure où le jour se lève

Les érables rouges s’effeuillent d’un côté
Le daim esseulé mouillé par l’averse du soir
Va certainement bramer