Ni 61 Assouplir les étoffes

Le vent d’automne souffle sur les montagnes
La nuit avance dans le vieux village
Il fait froid
On entend le bruit des battoirs sur les étoffes
Pour les assouplir

Futilité ! L’attente est vaine
De vouloir écrire la nuit
Des chiffres sur l’eau courante
Combien j’ai dû dormir seul !

J’ai franchi tant de pics
L’un après l’autre
Qui sont perdus dans les nuages
La tempête ne m’est pas familière
Je dois retrousser mes manches