Le vent d’automne souffle sur les montagnes
La nuit avance dans le vieux village
Il fait froid
On entend le bruit des battoirs sur les étoffes
Pour les assouplir
Futilité ! L’attente est vaine
De vouloir écrire la nuit
Des chiffres sur l’eau courante
Combien j’ai dû dormir seul !
J’ai franchi tant de pics
L’un après l’autre
Qui sont perdus dans les nuages
La tempête ne m’est pas familière
Je dois retrousser mes manches