Ni 65 Froide comme la glace

Traverser la mer à cheval est déjà un exploit
Mais se voir arracher la vie est extraordinaire !
Il m’a emmené sur ce banc de sable
Tirant sa lame froide comme la glace
Il m’a transpercé la poitrine
Sur le point de m’évanouir j’ai été poussé dans la mer
Noyé dans la mer sans fond
J’ai été emporté par le flot qui descendait
Je suis devenu le bois fossile qui tantôt flotte tantôt s’enfonce
Je me suis accroché à des rochers
J’ai pensé me venger en me faisant mauvais génie
Vos prières inattendues m’ont permis de monter
Dans la barque sacrée
Je pique la perche que je pousse
Je traverse la mer de la vie et de la mort
J’atteins la rive de la sérénité