« Je t’arrête, chacun son tour »
La verdure s’étend à perte de vue
La création cristallise la grâce divine
Les flancs de la montagne
Dessinent l’aube et le crépuscule
Dans la vallée frémissante
Naissent les nuages épais
Les regards sont tendus
Y pénètre l’oiseau de retour
Atteindrai-je un jour
Le dernier sommet ?
Sous mon regard les monts
Se sont soudain amoindris
Rien ne m’arrête
Je te confie ma vie et ma mort
Elles foisonnent
Chacune son tour