Sur la route de l’eau pâle
Nous fuyons
Affrontant mille dangers
En chemin
La marche de l’opale
Est longue
Nous sommes hagards
Dans la nuit profonde
Nous ne rencontrons personne
Pas une âme ne vient en sens inverse
Mes pleurs réveilleraient un tigre
Nous traînons dans la boue
Un aliment un abri
Une fumée à l’horizon
Sa bonté atteint les nuages
Un bon arrêt pour un sage apprenti