Lyr 28

Au milieu de la nuit
J’entends déjà le jour qui se pointe
Je ravale mes sanglots
Je te pleure sans cesse

Notre terre est infestée par des maladies
Nous n’avons plus de nouvelles de l’exil
Mais j’ai la ressource du rêve
Comme un oiseau pris au filet

J’entends un sanglot caché
Je fais des adieux de vieux
On me laisse partir volontiers
Je dis au revoir au seul vieillard

L’ombre surgit des ombres vertes
La route est pleine de périls
L’âme est-elle vivante ? Vraiment vivante ?
Et toi ? Comment t’es-tu envolée ?