Le char solitaire
A passé la journée
Entre les herbes errantes
Elles sont sauvages
Sur les routes des fronts
Les pays sont soumis
Au delà des murailles
Même le ciel est barbare
Les oies sauvages se perdent
Dans le désert immense
Les fleuves n’ont pas de fin
Dans la désolation
Une fumée s’élève droite
Dans le rond du couchant
Enfin une patrouille d’hirondelles
Ramène l’espérance