Il n’y a pas de dragon venimeux
Surtout pas dans l’étang désert
Je n’aime que la quiétude
Loin de la vanité des choses
Sur le tard je n’ai plus d’esprit
Dénué de ressources
Il me reste la joie de hanter encore
La forêt antique
La nuit s’est passée dans un bruissement
De vent et de pluie
Les pétales tombent à foison
Dans la brume on a amarré la barque
A l’aube tout renait ou presque
Y compris la nostalgie du voyageur
Dans la plaine immense le ciel s’abaisse sur les arbres
Sur le fleuve limpide la lune s’approche des humains