La barque s’amarre
Combien d’arbres pour une barque ?
Les collines s’assombrissent
Le soleil déménage
La fraîcheur vient de l’ouest
Avec le vent et la source
Les oiseaux de brume
Ont pour compagne ma guitare
Les bûcherons s’immobilisent
L’ouïe humaine s’emplit
De vent et de source
J’espère toujours ta venue
Au bout du sentier herbeux
La lune s’approche des humains
Il me faut bien mes deux mains
Pour t’accompagner à la cithare