« J’adore la propagation rectiligne de la lumière »
Tu traverses le pont
Tu prétends chercher des simples
Au fond de la montagne
Les nuages sont épais
Ta demeure oisive n’a pas de voisins
Les oiseaux se nichent confiants
Tu traverses le pont
Un paysage autre s’ouvre devant toi
On déplace un rocher
Les racines des nuages sont libres
On est sur le point de partir
On songe déjà à revenir
Je serai au rendez-vous à la date convenue
On longe une eau froide
Des cris de bêtes résonnent dans le vide
Le soleil sombrant effraye