Lyr 63

Traînées de sang
Larmes de déesse
Souffrances que rien n’efface
Indifférence des humains

Un sentier pierreux serpente
Au travers des nuages blancs
Voici une chaumière inconnue
Les feuilles d’érable sont plus rouges
Que les fleurs du printemps

La soirée étouffe de mélancolie
Les rayons du couchant
Sont doux infiniment
Très proches de la nuit

Le soleil se penche sur l’horizon
Le rossignol crie
Ses pleurs mouillent les fleurs
La voie lactée s’incline aussi