Lyr 64

Ciel de jade mer d’émeraude
Nuit après nuit mon coeur brûle
Les rencontres sont difficiles
Les adieux le sont plus encore

Les fleurs se fanent
Le ver déroule son fil
Vous le connaissez comme moi
C’est le ver à soie

Le nuage de cheveux pâlit dans le miroir du matin
Les échos sont glacés du chant nocturne
Dans la fraîcheur du petit jour
La route n’est plus longue avant les îles immortelles

La bougie ne tarit ses regrets que réduite en cendres
L’éventail aux rayons de lune ne cache pas le visage
Les bougies d’or finissent toujours par s’assombrir
Qui apporte le vin de grenade ?